Chacun de nous connaît, dans son entourage, des enfants ou des adultes qui sont perturbés dans leur communication parlée ou écrite.

On sait qu’un trouble de la communication rend difficile ou impossible une bonne insertion scolaire, culturelle, professionnelle et sociale.

Il est évident qu’un trouble du langage oral entraîne une perturbation dans l’acquisition du langage écrit, voire une non acquisition du code écrit indispensable dans la vie quotidienne même pour les plus simples démarches.

Les orthophonistes sont sensibles au problème de l’illettrisme et interviennent, en tant que formateurs de formateurs dans ce domaine bien particulier.

Prévenir les troubles de la parole et du langage, les dépister, les évaluer, les rééduquer, constitue la pratique quotidienne des orthophonistes.

A tous les âges de la vie, la communication peut être perturbée.

L’orthophoniste pratique un bilan au cours duquel il explore les capacités et les connaissances, évalue les troubles et suggère si nécessaire d’autres examens.

A la suite du bilan orthophonique, en accord avec le médecin qui a prescrit le bilan, l’orthophoniste établit un dossier de prise en charge de la rééducation par la caisse d’assurance maladie.

Du petit enfant, qui ne parvient pas à construire son langage et sa parole à la personne âgée perturbée dans sa communication, l’orthophoniste traite tous les troubles du langage.

Il intervient auprès de l’enfant qui ne parvient pas à acquérir la lecture, ou qui ne peut écrire de manière compréhensible, ou encore qui n’accède pas au raisonnement logique, l’adulte ou l’enfant qui présente un trouble d’articulation, ou un bégaiement, une perturbation de la voix, ou une perte du langage après un accident ou une intervention chirurgicale.

Depuis longtemps les orthophonistes préconisent une intervention précoce pour donner à chacun toutes les chances de mieux communiquer, de mieux vivre.